วันจันทร์ที่ 18 เมษายน พ.ศ. 2554
Banane
La banane est le fruit, ou baie dérivant de l’inflorescence du bananier. Les bananes sont les fruits climactériques très généralement stériles issus de variétés domestiquées. Les fruits des bananiers sauvages possèdent des graines et sont généralement jaunes lorsqu'elles sont mûres.
Les bananes constituent un élément essentiel du régime alimentaire de certains pays développés et constituent une nourriture de base pour des millions de personnes sous les tropiques.
Le mot « banane » est dérivé du portugais, lui-même probablement emprunté au bantou de Guinée ou à l’arabe « banan » (بنان) (qui signifie « doigts »), dans l’expression en portugais rapportée en 1602 « Figuera Banana » (« figuier portant bananes »). Elle est appelée « figue » en créole à la Réunion et aux Antilles.
HistoireLes bananes trouvent leur origine dans une zone qui va de l'Inde au sud de la Chine via la Birmanie, de Taïwan jusqu'au nord de l'Australie et la Polynésie via les Philippines, l'Indonésie et la Nouvelle-Guinée. On retrouve encore dans ces régions des bananiers sauvages riches en graines et pauvres en pulpe dans les milieux ouverts (clairières, lisières des forêts). Des traces de production bananière pour une consommation humaine ont été trouvées en Malaisie et en Nouvelle-Guinée, et datent d'il y a à peu près sept mille ans.
Les plantations de bananes commerciales sont devenues un des symboles de la colonisation : une monoculture imposée pour répondre aux besoins des consommateurs de métropole. Au XIXe siècle, la United Fruit Company investit l'Amérique centrale, utilisant sa puissance économique avec la menace de l'appui militaire des États-Unis pour transformer les fragiles démocraties en républiques bananières. Strictement parlant, ces pays producteurs n'étaient pas des colonies, mais l'influence de la United Fruit Company, initialement au Costa Rica et bientôt dans pratiquement toute l'Amérique centrale, a donné naissance à l'expression « république bananière » pour désigner l'immense pouvoir « néocolonial » qu'exerçait la compagnie fruitière américaine. En 1911 par exemple, lors d'un soulèvement populaire contre le gouvernement du Honduras, la raison officielle donnée pour l'intervention de l'armée américaine était la protection des « travailleurs américains » de la United Fruit Company, qui avait fait de ce pays son principal fournisseur de bananes.
Les exportations (essentiellement la variété « Gros Michel ») au début du XXe siècle sont assurées par les navires à vapeur produisant du froid dans les cales. Le mode de transport par navire reefer s'impose dans les années 1950 alors que la demande des marchés développés s'accroît au nord. Les années 1970 à 1990 voient les armateurs accumuler d'importantes capacités de transport en ligne pour s'adapter au mieux à la massification et à la conteneurisation des exportations bananières en défiant la concurrence. Le mode de transport de transport bascule dans les années 1990 du navire reefer vers le conteneur à 55 %.
BotaniqueDescriptionLa banane est un long fruit légèrement incurvé, souvent regroupé sur le bananier en grappes nommées « régimes ». La banane possède une peau de couleur jaune ou verte facile à détacher. La partie intérieure est une pulpe amylacée au goût sucré et à la consistance généralement fondante. Sur le plan botanique, la banane sauvage diploïde (2 × 11 chromosomes) est une baie polycarpique, c’est-à dire contenant de nombreux pépins anguleux durs. Cependant les variétés commerciales triploïdes (3 × 11 chromosomes) produisent des baies parthénocarpiques formées sans fécondation, qui ne contiennent donc pas de graines (si on fend cette « banane domestique » dans le sens de la longueur, on observe une série longitudinale de taches noires qui sont des ovules non fécondés).
Les bananes mûres sont riches en potassium et en sucres. Elles sont très nourrissantes (90 kcal/100 g) et très digestes en raison de leur faible teneur en graisses. C’est la raison pour laquelle elles sont le plus souvent consommées crues. Les bananes sont cueillies vertes dans les plantations, aussi appelées bananeraies. Moins fragiles que les bananes mûres, elles supportent mieux le transport. Elles sont immédiatement acheminées vers les centres de distribution (marchés d’exportation), où le processus de maturation est parfois activé en ajoutant aux fruits de l’éthylène (fruit climactérique). En conditions naturelles, cet hydrocarbure est fabriqué par la plante elle-même.
L’arôme principal de banane est l’acétate d’isoamyle.
Sélection au cours des siècles
Les bananes consommées de nos jours appartiennent toutes au genre Musa, au sein duquel on distingue quatre sections : Rhodochlamys, Callimusa, Eumusa et Australimusa. Les deux premières contiennent essentiellement des variétés ornementales. La section Australimusa contient un certain nombre d’espèces sauvages, parfois cultivées pour leurs fibres (Musa textilis), et des variétés cultivées pour leurs fruits, les Fe’is, présents uniquement dans le Pacifique. La section Eumusa est quant à elle à l’origine de la majorité des bananiers cultivés pour leurs fruits dans le monde. On y retrouve des variétés sauvages, diploïdes et fertiles, des variétés ancestrales, également diploïdes mais assez fortement stériles pour que leurs fruits soient consommables (absence de graines dans les fruits), et de nombreuses variétés cultivées, triploïdes et stériles.
Origine
Une hypothèse récente est que la domestication des bananes Eumusa se soit produite il y a environ 10 000 ans, dans les hautes terres de Nouvelle-Guinée. La variété Musa acuminata banksii, à l’origine de la plupart de celles qui sont cultivées aujourd’hui, y serait née et se serait ensuite répandue en Asie du Sud-Est où elle se serait hybridée avec les variétés locales. Les formes sauvages Musa acuminata et Musa balbisiana, se rencontrent encore aujourd’hui dans une grande partie du Sud Est Asiatique, de l’Inde à la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Sélection
La sélection par l’homme a permis au fil des siècles de créer les variétés consommées de nos jours. Plusieurs équipes de recherche développent actuellement des programmes d’amélioration variétale du bananier à travers le monde, comme l'Université catholique de Louvain (Belgique), le Cirad aux Antilles françaises, l’Embrapa au Brésil, la FHIA au Honduras, le CARBAP au Cameroun et de nombreux autres organismes en Inde, au Viêt Nam, en Afrique… Selon les écoles, les stratégies d’amélioration sont variées, mais reposent toutes plus ou moins sur des biotechnologies modernes. Elles permettent de créer de nouvelles variétés plus résistantes aux parasites et ravageurs de cette culture. La recherche internationale sur le Bananier est fédérée par l’INIBAP, une organisation internationale membre du CGIAR. L’INIBAP gère entre autres une banque de gènes du bananier, stockée in vitro à Louvain (Belgique) ainsi qu’une base de données sur les ressources génétiques du bananier appelée Musa Germplasm Information System (MGIS). Le système d’information sur les ressources génétiques de Musa contient une information détaillée et standardisée sur les accessions détenues par de nombreuses banques de gènes autour du monde.
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